
PARIS (AP) - La première athlète ouvertement transgenre aux Jeux paralympiques n'a reçu que peu ou pas de réaction des fans au Stade de France lundi alors qu'elle se qualifiait pour la finale du 400 mètres de sa classification malvoyante.
Valentina Petrillo, une femme transgenre, a couru en 58,35 secondes dans la série de 400 mètres T12, ce qui lui permet de se qualifier pour la finale. Elle concourra en finale vers midi le mardi avant de participer aux séries de 200 mètres le vendredi matin.
Petrillo a été diagnostiquée avec la maladie de Stargardt à l'âge de 14 ans, une maladie rétinienne qui cause une perte progressive de la vision. Petrillo a arrêté de courir par la suite, bien que son rêve de compétition ait été suscité par la performance en or sur 200 mètres de l'athlète italien Pietro Mennea aux Jeux olympiques de 1980.
Alors qu'elle se préparait pour son introduction, la foule - composée en partie d'écoliers qui occupaient le pont intermédiaire et la tribune inférieure - semblait ignorer qu'ils assistaient à une première paralympique.
Les journalistes étaient nombreux, cependant. Alors que Petrillo trotait en souriant lors de sa disponibilité après la course, elle a vu beaucoup de microphones et d'émetteurs audio. p>
Le passage de Petrillo intervient quelques semaines après que la médaillée d'or olympique de boxe, Imane Khelif de l'Algérie, ait été soumise à un examen intense suite à des allégations mensongères sur son sexe. Son histoire est devenue l'une des plus grandes des Jeux d'été.
Agée de 50 ans, Petrillo a commencé sa transition en 2019 mais pratique le sport paralympique depuis l'âge de 41 ans. Elle a remporté des médailles de bronze aux championnats du monde de 2023 sur 200 mètres et 400 mètres avec des temps de 26,31 et 58,24, respectivement.
Sans guide, elle a pris un peu de retard par rapport à ses deux concurrents mais a accéléré vers la fin pour assurer sa place en terminant deuxième de sa série.
Avery Hill est une étudiante du John Curley Center for Sports Journalism de la Penn State.