Un cas du tribunal du travail a mis Kuda Technologies, l'une des banques numériques à la croissance la plus rapide d'Afrique, sous étroite surveillance pour des allégations de discrimination, de harcèlement et de licenciement abusif sur le lieu de travail. Rosemary Hewat, ancienne directrice des ressources humaines (DRH) du groupe de Kuda, a déposé une plainte accusant la société et son PDG, Babatunde Ogundeyi, de discrimination sexuelle, de victimisation et de licenciement abusif.
\n\nSelon le dépôt, Hewat, qui occupait ce poste senior depuis près de trois ans, affirme que l'entreprise l'a poussée à quitter ses fonctions en avril 2024 après une maltraitance prolongée. Elle a déposé la plainte auprès du tribunal du travail du Royaume-Uni, et TechCrunch a examiné les documents juridiques.
\n\nLa plainte révèle des conflits internes chez Kuda, qui fournit des services bancaires numériques à des millions de clients au Nigeria et au Royaume-Uni. Elle soulève également des préoccupations plus larges concernant la culture du travail, la responsabilité de la direction et l'égalité des sexes dans l'industrie technologique en Afrique.
\n\nLorsqu'elle a été contactée pour commenter, Hewat a refusé de discuter de l'affaire, invoquant les procédures judiciaires en cours. L'audience complète est prévue pour octobre.
\n\n« Il est exact que Rosemary Hewat, ancienne employée de Kuda Technologies Limited UK, a intenté une action devant le tribunal du travail contre la société », a déclaré un porte-parole de Kuda en réponse à TechCrunch.
\n\n« Comme il s'agit actuellement d'une affaire juridique, nous ne sommes pas en mesure de fournir d'informations supplémentaires pour le moment. Conformément à notre politique actuelle et par respect pour la confidentialité, nous ne commentons pas les affaires de ce type impliquant des employés actuels ou anciens.
\n\nEngagée en août 2021, Hewat a géré les opérations mondiales des ressources humaines depuis le bureau de Kuda au Royaume-Uni. Selon le dépôt, elle a été témoin et victime de comportements discriminatoires qui contredisaient la politique de diversité, d'équité et d'inclusion (DEI) de Kuda. Elle allègue que le PDG Ogundeyi et d'autres responsables l'ont délibérément sapée, favorisant une culture de misogynie et d'intimidation.
\nPar exemple, le dépôt décrit une retraite d'entreprise à Lagos, au Nigeria, en décembre 2023. Hewat prétend qu'Ogundeyi a publiquement réprimandé deux employées, selon le dépôt. Il les aurait qualifiées de « bas de gamme » et leur aurait reproché de ne pas avoir de « qualité ou de luxe », les laissant en larmes.
\n\nSelon la plainte, cet incident était partie intégrante d'un schéma plus large qui rendait le lieu de travail de Kuda « intimidant, hostile, dégradant, humiliant et offensant » pour elle et d'autres femmes.
\n\nLa plainte décrit également comment Ogundeyi se percevait lui-même au sein de Kuda. Hewat affirme qu'il lui a répété à plusieurs reprises que les employés le considéraient comme « Dieu » et avaient peur de s'approcher de lui.
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